Peut-on y faire quelque chose ?

LE STRESS AU TRAVAIL

Travail Chute de productivité, licenciements en masse, relations tendues entre la direction et les ouvriers, incompétence des cadres et affaires malhonnêtes sont autant de fléaux qui infestent le monde du travail. Il n’est donc pas étonnant que pour des millions de gens, le travail soit source de stress et d’anxiété.
Comment accroître l’efficacité et la productivité, comment résoudre les bouleversements et la confusion qui prennent place dans le monde du travail, comment surmonter l’épuisement, telles sont des questions qui concernent l’ouvrier au même titre que le cadre. Résoudre ces problèmes apporterait non seulement davantage de sécurité, mais aussi davantage de satisfaction.

Le travail peut être enrichissant et profondément satisfaisant ; étant l’activité principale de la plupart d’entre nous, il se doit de l’être. En mettant en application les informations qui suivent, c’est le résultat que vous obtiendrez.

On peut être amené à croire que le monde du travail est source de confusion pour qui cherche à y diriger le cours de sa carrière. Et de la confusion, il y en a quand on n’est équipé ni de guides ni de cartes.

Lorsque l’on considère les nombreux facteurs susceptibles de troubler la vie d’un homme et de miner sa propre sécurité, on voit qu’en apparence, la confusion est bien établie. Et l’on peut dire à juste titre que les difficultés, quelles qu’elles soient, sont fondamentalement des confusions. Confronté à suffisamment de menaces et à suffisamment de facteurs inconnus, l’homme finit par se battre à l’aveuglette, tête baissée. Les confusions ont eu raison de lui.

Trop de problèmes irrésolus résultent en une confusion monumentale. De temps à autre, au travail, trop d’ordres contradictoires mettent l’ouvrier dans un état de confusion. Une usine moderne peut être dirigée si médiocrement, qu’elle semble n’être, dans l’ensemble, qu’une vaste confusion à laquelle personne ne puisse trouver de solution.

Travail En général, lorsqu’on est dans la confusion, on s’en remet à la chance. Quand on se sent écrasé par les forces qui agissent tout autour de soi, on se dit qu’on peut toujours « compter sur sa chance ». Par chance, on entend « la destinée que l’on ne gouverne pas soi-même ». Mais quand on lâche le volant d’une voiture en comptant sur la chance pour qu’elle ne quitte pas la route, on est souvent déçu. Ainsi en est-il de la vie : les choses qu’on abandonne à la chance deviennent bien moins susceptibles de se résoudre. Qui n’a jamais vu un ami faire la sourde oreille à ses créanciers et serrer les dents en espérant toucher le tiercé et ainsi résoudre tous ses problèmes ? Nous avons tous connu des gens qui géraient ainsi leur vie des années durant. La philosophie de l’un des personnages principaux de l’écrivain britannique Charles Dickens, n’était-elle pas, d’ailleurs, d’« attendre que quelque chose se produise » ? Mais alors que l’on reconnaît que la chance est un élément d’une puissance certaine, elle n’est nécessaire qu’au sein d’une avalanche de facteurs prêtant à confusion. Si l’on a besoin de la chance pour s’en sortir, c’est qu’on a déjà lâché le volant de sa propre voiture et cela signifie aussi qu’on a affaire à de la confusion.

Il serait donc sage de comprendre exactement ce que sont les confusions et de savoir comment les résoudre.

La confusion peut se définir comme un ensemble de facteurs ou de circonstances qui semble ne pas avoir de solution immédiate. D’une manière plus générale, la confusion est définie comme un mouvement désordonné.

Si vous vous trouviez debout, pris au cœur d’un trafic intense, il est probable que vous vous sentiriez confus du fait de tous ces véhicules qui foncent de tous côtés en fendant l’air autour de vous. Si vous étiez pris dans la rage d’une tempête et que des feuilles et des bouts de papier tourbillonnent tout autour de vous, il est probable que vous vous sentiriez confus.

Est-il réellement possible de comprendre ce qu’est une confusion ? Existe-t-il une chose telle qu’une « anatomie de la confusion » ? Oui, absolument.

Travail Si vous étiez standardiste, et que vous deviez répondre à dix appels en même temps, vous pourriez vous sentir confus. Mais, existe-t-il un remède à ce genre de situation ? Si vous étiez chef d’atelier, et que soudain vous vous trouviez confronté à trois urgences et à un accident en même temps, vous pourriez également vous sentir confus. Mais existe-t-il un remède à cela ?

Une confusion ne demeure une confusion qu’aussi longtemps que toutes les particules qui la composent sont en mouvement. Une confusion ne demeure une confusion qu’aussi longtemps qu’aucun facteur n’est clairement défini ou compris.

La confusion est la cause fondamentale de la stupidité. Toutes les choses, mises à part celles qui sont très simples, sont perçues comme confuses par celui qui est stupide. Ainsi si l’on connaissait l’anatomie de la confusion, quel que soit son degré d’intelligence, on deviendrait plus intelligent.

Vous comprendrez ceci aisément s’il vous est déjà arrivé d’avoir à former une jeune personne ambitieuse qui n’était pas des plus brillantes. Vous essayez de lui expliquer le fonctionnement de telle ou telle chose. Vous le lui expliquez et réexpliquez maintes et maintes fois, et lorsqu’enfin vous la laissez faire, d’emblée elle sabote le travail. Elle n’avait pas « compris », elle n’avait pas « saisi ». Vous pouvez simplifier votre compréhension de son incompréhension, en disant, à très juste titre, qu’elle était « dans la confusion ».

Travail En matière d’éducation, 99 % des échecs sont dus au fait que l’étudiant était dans la confusion.

Et lorsque l’échec survient, non seulement dans le domaine du travail mais dans la vie en général, il doit son existence, d’une façon ou d’une autre, à de la confusion. Qu’il s’agisse d’étudier des machines ou de vivre sa vie, chacun doit pouvoir soit faire face à la confusion, soit la démonter.

Nous avons, en Scientologie, un certain principe concernant la confusion. Il s’agit du Principe de la donnée stable.

S’il y avait dans une pièce une nuée de bouts de papier en train de tourbillonner en l’air, ils donneront l’impression d’une confusion jusqu’au moment où l’on en choisirait un comme étant celui par rapport auquel tous les autres sont en mouvement. En d’autres termes, un mouvement confus peut être compris en concevant une particule comme étant immobile.

Dans un flot de circulation dense, tout ne serait que confusion, à moins que vous ne vous représentiez une voiture comme étant immobile par rapport aux autres, pour pouvoir considérer ensuite les autres par rapport à celle-ci.

La standardiste qui reçoit dix appels téléphoniques en même temps résout la confusion en décidant, à tort ou à raison, que l’un des appels sera le premier auquel elle accordera son attention. La confusion créée par ces dix appels simultanés deviendra moins troublante dès lors qu’elle aura choisi de répondre à l’un de ces appels en particulier. Si trois urgences et un accident surviennent en même temps dans l’atelier d’un chef d’équipe, il n’aura besoin que de décider sur quoi porter son attention en premier lieu pour amorcer le cycle qui rétablira l’ordre.

Travail La confusion persiste tant qu’on n’a pas choisi une donnée, un facteur, un détail particulier au sein d’une confusion de particules. Et cette chose seule, que l’on isole et que l’on utilise devient la donnée stable du reste.

Tout ensemble de connaissances, plus particulièrement et plus exactement, est construit à partir d’une donnée. Il s’agit là de sa donnée stable. Invalidez-la et c’est l’ensemble qui se désagrège intégralement. Une donnée stable n’a pas besoin d’être la bonne donnée. C’est simplement celle qui empêche les choses d’être dans la confusion et celle sur laquelle les autres s’alignent.

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